Communiqué de presse

Le cabinet Walters People publie une étude sur les fonctions en tension dans l’industrie pharmaceutique. Alors que la pandémie de Covid-19 a fortement impacté le marché de l’emploi dans de nombreux domaines, l’industrie pharmaceutique tire son épingle du jeu avec des professionnels très sollicités et des entreprises aux besoins importants. Les fonctions en production et affaires réglementaires sont particulièrement en vogue.

UN MARCHÉ DE L’EMPLOI TENDU SUR TOUTES LES FONCTIONS DE LA PRODUCTION

La progression des fonctions de l’industrie pharmaceutique est intrinsèquement liée au contexte sanitaire. En effet, depuis le début de la crise, les entreprises du secteur se sont retrouvées au cœur des préoccupations avec, pour certaines, des besoins en production en hausse. L’emploi a été directement impacté et au cours de l’année passée, le nombre de professionnels en poste a augmenté sur la plupart des métiers intervenant sur les sites de production.

Les responsables de production ont ainsi vu leur communauté augmenter de 7.8%, les pharmaciens industriels de 7% et les ingénieurs assurance qualité de 6,5%.

« Ces professionnels sont très convoités puisqu’ils agissent directement sur la fabrication, dans un contexte où le besoin d’exemplarité est plus important que jamais dans le suivi de la qualité des processus. Les industriels se livrent donc une concurrence féroce pour attirer les meilleurs candidats, ce qui tire les salaires à la hausse. Dans les bassins d’emploi où il est difficile de faire venir ces professionnels, les packages sont très attractifs. » décrit Mélanie Torda, Senior Manager de l’équipe Walters People Life Sciences.

DAVANTAGE DE PRODUCTION, UNE BONNE NOUVELLE POUR LES MÉTIERS DES AFFAIRES RÉGLEMENTAIRES

Ces évolutions sont également visibles sur les fonctions des affaires réglementaires qui interviennent en amont, lors des demandes d’autorisation de mise sur le marché de nouveaux produits. Les chargés et ingénieurs affaires réglementaires ont ainsi vu leur nombre de professionnels en poste augmenter de 4.2% en un an.

Ces métiers, souvent rattachés aux sièges, sont très majoritairement basés en Île-de-France ou en région Rhône-Alpes, mais le même sujet d’attractivité se pose pour les autres régions, avec des conséquences identiques sur les salaires et avantages proposés aux candidats.

Les candidats qui tireront aussi très bien leur épingle du jeu, dans un contexte de forte pression sur les industries du secteur, sont les pharmaciens spécialisés (+1.9%) qui maîtrisent – outre les mises à jour de dossiers d’autorisation de mise sur le marché (AMM) – l’enregistrement de nouveaux dossiers d’AMM.

UNE PÉNURIE DE CANDIDATS QUALIFIÉS QUI BÉNÉFICIE AUX PROFESSIONNELS DE LA MAINTENANCE

Dans les métiers de la maintenance, où la croissance du nombre de professionnels est bridée par un manque de main d’œuvre qualifiée (0% d’augmentation pour les ingénieurs maintenance), la pénurie de candidats a un double avantage.

En effet, ces profils sont très massivement recherchés par les industries pharmaceutiques du fait de contraintes réglementaires fortes qui nécessitent des connaissances pointues. Les candidats qualifiés étant peu nombreux, ils bénéficient de rémunérations en nette hausse grâce à une phénomène de surenchère entre les entreprises qui les convoitent.

Le second avantage concerne davantage les futurs professionnels du secteur puisqu’il porte sur les formations. De nouveaux parcours sont en effet créés dans les bassins d’emploi qui doivent répondre à un fort besoin en main d’œuvre, avec le développement de compétences adaptées qui garantissent à ces futurs nouveaux diplômés une entrée aisée dans la vie active.

Le rapport est à consulter dans son intégralité ici.

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