En 2022, le retour de la confiance des professionnels s’accompagnera d’attentes salariales plus élevées

Le cabinet Walters People dévoile la nouvelle version de son étude de rémunération annuelle et met en lumière l’évolution des salaires ainsi que les tendances de l’emploi dans plus de 120 fonctions non cadres et une douzaine de domaines d’activité pour l’année qui démarre.

Même si la situation sanitaire – et donc économique – reste incertaine, les 1900 professionnels non cadres interrogés témoignent d’un net retour à la confiance et à la fidélité envers leur employeur… ce qui ne se fera pas sans des exigences plus marquées que jamais concernant leur rémunération.

 

Des professionnels plus confiants, plus optimistes, qui comptent rester fidèles à leur entreprise

2022 est l’année du retour à la confiance pour les professionnels non cadres. 79% d’entre eux se disent en effet optimistes pour les 12 prochains mois (contre 60% en 2021).

Ce renouveau du marché de l’emploi, déjà amorcé depuis la fin d’année 2021, semble avoir un impact positif sur la relation que les professionnels entretiennent avec leur poste et leur entreprise, avec une fidélité et une stabilité qui se renforcent. Un quart des professionnels déclare en effet ne pas envisager de changement de poste prochain (contre 17% il y a un an, +8 points). 42% des personnes interrogées se disaient « déjà en recherche » il y a un an, et pour 2022 seulement 31% le déclarent encore (-11 points). Dans un marché plus confortable, les professionnels non cadres misent donc davantage sur leur employeur actuel pour poursuivre leur carrière.

Pas de fidélité sans hausse de la rémunération

Cette fidélité renouvelée n’est pas sans conséquences pour les entreprises. En effet, lorsqu’on interroge les professionnels non cadres sur les critères auxquels ils accordent le plus de valeur chez leur employeur, ils citent traditionnellement la rémunération en premier lieu. Mais cette année, ce critère renforce très largement sa position, avec près de 55% des professionnels qui le citent, contre 37% il y a un an (+18 points). Cette hausse nette creuse un écart important avec les critères suivants qui sont à plus de 10 points d’écart, et place la rémunération comme outil indispensable de l’attractivité des entreprises.

Cette importance de la rémunération se confirme lorsque l’on évoque les motivations qui pousseraient les professionnels non cadres à changer de poste. Ils sont à nouveau 55% à mettre le salaire en premier critère, devant même la progression de carrière (44%) ou l’amélioration des qualifications (32%).

Les professionnels ont compris que sur un marché tendu, avec des compétences parfois pénuriques, ils peuvent faire monter les enchères. Leur niveau d’exigence est donc progressivement mais nettement en train de s’élever.

D’ailleurs, ils font non seulement preuve de davantage d’ambitions mais aussi d’une confiance renforcée quand on leur parle de salaire. Ils sont en effet deux fois plus nombreux à anticiper une hausse de leur rémunération en 2022 (41% versus 20% en 2021) et même près de 10 points de plus (15% contre 5% il y a un an) à penser qu’ils seront « très certainement » augmentés.

 

Les professionnels recherchés dans ce contexte de pandémie bénéficieront des plus belles augmentations

Pour les professionnels non cadres, la situation est particulièrement avantageuse dans deux situations « gagnantes » :

Tout d’abord dans les domaines d’activité qui ont bénéficié de la crise sanitaire. Les métiers de la pharmaceutique sont par exemple en excellente santé, avec des opportunités nombreuses - notamment sur les métiers de la production - et des salaires en hausse sur les profils les plus recherchés (Technicien de maintenance : +9% / Pharmacien chef de produit : +7%). Les métiers de l’administration des ventes et de la supply chain sont quant à eux en évolution, et donc porteurs d’opportunités, grâce au développement de la distribution et en particulier du e-commerce (salaires en hausse de 4% en moyenne en ADV).

L’autre contexte qui avantagera les professionnels est d’être présents sur un marché qui, mécaniquement, leur donne du pouvoir. C’est par exemple le cas dans les métiers de la finance et de la comptabilité, où les candidats disponibles pour combler les besoins des entreprises ne sont pas assez nombreux. Ces dernières doivent donc mettre en place des initiatives d’attraction ambitieuses, et faire un effort notable sur les salaires (+2% en moyenne mais jusqu’à +7% pour un comptable général ou +6% pour un aide-comptable) qui sont au cœur des problématiques actuelles.

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