Communiqué de presse
Le cabinet Walters People publie la nouvelle édition de son étude annuelle sur les jeunes actifs. Grâce à une enquête menée auprès de plus de 200 jeunes professionnels, cette publication témoigne d’un certain retour à un état d’esprit positif. Ils sont en effet désormais 84% à se déclarer optimistes pour l’année à venir, soit 17 points de plus qu’il y a un an.
DES JEUNES ACTIFS PLUS CONFIANTS ET OPTIMISTES APRÈS UNE ANNÉE DE CRISE PROFONDE
Alors que dans l’édition 2020 de cette étude, les indicateurs de confiance et d’optimisme des jeunes professionnels étaient en chute libre, un an après ceux-ci reprennent des couleurs. Lorsqu’ils sont interrogés sur les opportunités dans leur domaine d’activité pour les 12 mois à venir, ils sont en effet 82% à penser qu’elles seront plutôt, voire très nombreuses, contre 62% en septembre 2020. La tendance est la même sur leur optimisme : ils sont désormais 84% à se dire plutôt voire très optimistes contre 67% en septembre 2020, un niveau proche de l’avant crise.
Ce positivisme retrouvé se manifeste également dans la confiance que les jeunes actifs témoignent vis-à-vis de leur propre parcours. Même si cet indicateur reste inférieur à celui d’avant le début de la crise (82% en 2019), les jeunes actifs sont 66% à être sereins par rapport à leur entrée dans la vie active. C’est 3 points de plus qu’il y a un an. Pour les candidats qui ont lancé leur première recherche d’emploi au cours de la crise sanitaire, l’impact de celle-ci semble là-aussi moins néfaste : si 59% des jeunes diplômés considèrent toujours que la crise a retardé voire empêché leur entrée dans la vie active, c’est tout de même 11 points de moins qu’il y a un an.
DE NOUVELLES AMBITIONS NÉES DE LA CRISE
Face à un marché de l’emploi qui les a parfois mis en difficultés, les jeunes professionnels ont pris conscience que leur capacité d’adaptation pouvait les aider. Ces candidats, lors de leur recherche, se disent en effet plus flexibles : ils sont 41% (+6 points) à se dire « tout à fait ouverts » à des propositions d’embauche dans un autre secteur d’activité que celui auquel ils se destinaient.
Outre la flexibilité, cette phase de crise a aussi généré des envies de changements chez les jeunes professionnels en poste. 43% d’entre eux disent en effet avoir de nouveaux projets de changement de poste ou avoir accéléré ceux-ci, soit 24 points de plus qu’en 2020. Cette donnée démontre à la fois des envies d’ailleurs mais aussi, sans doute, une plus grande assurance face au marché du travail.
Une confiance qui se manifeste également lorsqu’on les interroge sur leur rémunération : même si presqu’un quart d’entre eux (23%) disent ne pas encore savoir comment celle-ci évoluera dans l’année qui vient, ils ne sont plus que 6% à penser qu’elle baissera, contre 21% l’an dernier.
POUR LES ENTREPRISES, DE NOUVEAUX CRITÈRES À PRENDRE EN COMPTE POUR ATTIRER LES JEUNES ACTIFS
Lorsqu’on les interroge sur les raisons qui leur feraient accepter une baisse de rémunération en cas de changement de poste, presque la moitié (46%) des jeunes actifs disent qu’il n’en existe aucune. Cela témoigne du retour en force de la rémunération, en tête des critères qui les poussent à postuler (85%).
« Les jeunes actifs sont moins inquiets qu’il y a un an dans leur capacité à trouver un emploi et considèrent à nouveau qu’ils peuvent être exigeants quant à des critères tels que leur rémunération. Cela va de pair avec l’évolution de leur état d’esprit qui donne désormais plus d’importance à l’équilibre vie privée - vie professionnelle ou au recours au télétravail » détaille Alain Mlanao, Managing Director de Walters People.
L'étude est à consulter dans son intégralité ici.