86% des jeunes actifs se disent optimistes, davantage qu’avant la crise sanitaire
Communiqué de presse - Paris, le 20 octobre 2022
Le cabinet Walters People publie la nouvelle édition de son étude annuelle sur les jeunes actifs et leur rapport au monde de l’emploi. L’enquête, menée auprès de plus de 300 professionnels de moins de cinq ans d’expérience, montre un vrai retour à la confiance : 86% d’entre eux se disent « optimistes » pour les 12 prochains mois (+2 points en un an, +19% en deux ans et 1 point de plus qu’en 2019).
Un retour à des niveaux de confiance jamais vus depuis la crise sanitaire
L’édition précédente de cette étude montrait un franc retour à l’optimisme, après une violente crise de confiance en 2020. Nous observons désormais des niveaux équivalents et même supérieurs à ceux mesurés en 2019, avant le début de la pandémie et malgré les événements de cette année.
83% des jeunes actifs indiquent s’attendre à des opportunités « plutôt » voire « très nombreuses » dans leur domaine d’activité pour les douze prochains mois (+1 point). La tendance est la même concernant leur degré d’optimisme : un état d’esprit partagé par presque 9 jeunes professionnels sur 10 (contre 67% en septembre 2020).
Cet optimisme et cette confiance s’appuient sur une entrée dans l’emploi qui semble se simplifier. Ils sont 2 points de plus (68%) à penser que leur formation a permis une entrée sereine dans le monde du travail. Cela se confirme lorsqu’on les interroge sur le temps qu’a duré la recherche de leur premier emploi : ils sont désormais presque un tiers (32%) à l’avoir trouvé avant même la fin de leurs études (+4 points), quasiment au niveau de 2019 (35%).
Un optimisme renforcé par le dynamisme du marché de l’emploi
Alors qu’en période de crise, le marché de l’emploi s’est montré moins accessible pour les jeunes actifs, ceux-ci bénéficient maintenant de son fort dynamisme, et des entreprises en tension s’ouvrent à leurs profils. Conscients de ces opportunités nouvelles, les jeunes professionnels sont désormais presque 7 sur 10 à se dire confiants quant à leur avenir professionnel (69%).
Cette évolution du marché a poussé les entreprises à mener un travail accru sur leurs parcours de formation et d’intégration. Cela se manifeste dans les difficultés rencontrées – ou non – en sortie d’étude : les jeunes actifs sont désormais 47% à dire qu’ils n’en ont rencontré aucune (+11 points) et seulement 7% à considérer que s’ils ont eu des difficultés, c’est à cause du peu d’offres dans leur domaine d’activité (contre 10% il y a un an).
Cette situation positive transparaît également sur leur rapport à la rémunération : ils ne sont plus que 3% à imaginer qu’elle puisse baisser en un an (contre 6% l’an dernier) et sont 48% à s’attendre à une hausse (+1 point).
Un état de confiance qui fait évoluer les critères d’attraction et de fidélisation
Alors que l’année dernière, le retour à la confiance s’accompagnait d’un renforcement inédit du critère « rémunération » dans les attentes des jeunes actifs, celui-ci perd cette fois du terrain. Si le salaire reste le premier critère de motivation pour les jeunes actifs lorsqu’ils postulent à une offre (80%), c’est avec 5 points de moins qu’il y a douze mois. Ce recul vient en parallèle d’une hausse nette de critères « fonctionnels » tels que la localisation du poste (49%, +4 points, 3ème position) ou la possibilité de faire du télétravail (29%, +5 points, 4ème position).
Cette évolution demande aux entreprises d’adopter une nouvelle approche pour attirer, mais surtout retenir leurs jeunes talents. Lorsqu’il s’agit de les fidéliser, ceux-ci accordent effectivement davantage d’importance à l’ambiance dans laquelle ils évoluent (65%, +4 points, 1ère position parmi les critères de fidélisation), qu’au salaire (53%, -4 points, 2ème position) et sont 29% à déclarer être prêts à accepter une baisse de salaire en contrepartie d’une organisation du travail plus flexible lors d’un changement de poste (+9 points) !
« Les jeunes actifs sont désormais sur un marché qui leur est favorable et ils l’ont compris : ils reprennent confiance mais aussi, et peut-être surtout, ils affirment leurs attentes face au monde du travail, ce qui oblige les entreprises à s’adapter pour continuer à les attirer » détaille Coralie Rachet, Managing Director de Walters People France.
L’étude est à consulter dans son intégralité ici.
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